Fertilité

Combien d’embryons deviennent des blastocystes

  • Compartir

La vie est un événement merveilleux : la vie est l’un des mots les plus complexes à définir car elle reste un grand mystère. Bien qu’il y ait des études avancées cherchant à reconstruire les origines de la vie, il y a beaucoup de choses mystérieuses qui entourent ce mot incroyable. La biologie, un terme d’origine grecque signifiant “discours sur la vie” (bios et logos), tente depuis des années de reconstituer les processus complexes liés à elle.

Certaines études ont en effet cherché à comprendre combien d’embryons deviennent des blastocystes car c’est précisément à partir de cette phase que tout commence, mais commençons d’abord par comprendre ce qu’est un embryon et ce que sont les blastocystes.

Un embryon est la première phase de développement d’un organisme; d’une manière plus romantique, nous pouvons dire que l’embryon est le premier signe de vie d’un être vivant, un minuscule signe de son existence, qui pour un couple devient le début d’une grande histoire d’amour, celle du lien avec leur propre enfant.

L’embryon a une grande valeur émotionnelle pour le couple de futurs parents : dès qu’ils découvrent son existence, la vie change et prend un sens beaucoup plus profond, unique et irremplaçable. Cette trace de ce corps minuscule cache en elle tout le fabuleux mystère de l’existence.

Un blastocyste est un embryon de cinq ou six jours qui a une structure très complexe et qui est composé d’environ 200 cellules. La phase du blastocyste est très importante : c’est à ce moment-là que tout le développement de l’embryon a lieu avant qu’il ne s’implante dans l’utérus maternel.

Imaginez donc un embryon de 5 jours en train de se former avant de s’implanter dans son endroit le plus sûr, l’utérus maternel où il passera neuf mois merveilleux qui le mèneront ensuite à grandir et à se développer de plus en plus, puis à naître et à vivre sa vie.

Cependant, cette phase est très délicate : tous les embryons ne deviennent pas des blastocystes. C’est pourquoi le développement de la vie est un événement unique : seulement 35-40% des embryons deviennent des blastocystes, donc tous les embryons ne réussiront pas à grandir et à se développer. Mais pourquoi?

Souvent, le succès du développement d’un embryon dépend de la qualité des gamètes mâles et femelles.

Après la stimulation ovarienne, seuls certains follicules ont des ovocytes matures et en huit heures, quatre zygotes se forment. Dans les soixante-douze heures suivantes, quatre embryons naissent et seulement un, aucun, et parfois tous deviennent des blastocystes : il y a une véritable lutte pour la vie et une sélection naturelle par laquelle une vie peut naître ou non.

Ce moment est vraiment unique et irremplaçable : la vie est liée à des besoins particuliers et uniques qui peuvent ensuite devenir des réalités extraordinaires. Les blastocystes sont donc ces embryons les plus forts qui ont réussi à passer cette phase précieuse, même si ce n’est pas dit que la grossesse ait toujours un chemin déjà tracé : elle est en effet un moment si spécial que de nombreuses étapes doivent encore être franchies.

 

 

Pourquoi la conception ne se produit-elle pas?

Après avoir tracé le chemin qui mène à la formation d’une blastocyste, on se demande naturellement pourquoi la conception ne se produit pas. Comme mentionné précédemment, c’est souvent la nature elle-même qui effectue une sélection naturelle, mais il existe des facteurs psycho-physiques et scientifiques qui influencent la réussite de la conception. L’un d’eux est le stress.

Aujourd’hui, la vie est devenue de plus en plus difficile et son coût a heureusement augmenté ; cependant, il y a encore ceux qui ne renoncent pas au bonheur de fonder une famille. Les sourires des enfants sont inestimables et la joie de découvrir qu’on va devenir parent est inégalable.

Cependant, le stress a souvent un impact sur la naissance. En effet, beaucoup de gens ne parviennent pas à avoir des enfants parce que le rythme effréné de la vie moderne met notre corps et notre bien-être psycho-émotionnel sous tension. Pour ces raisons, de nombreux couples recherchent également de nouvelles méthodes de conception, telles que la procréation assistée.

Actuellement, il n’y a pas de corrélation certaine et scientifique entre l’absence de conception et l’impact du stress, bien que de nombreuses études montrent que les femmes et les hommes souffrant d’anxiété ou de dépression ont du mal à concevoir.

Cependant, ces études ne prouvent pas que ces couples ne concevront jamais, mais montrent simplement, d’un point de vue statistique, qu’ils prendront plus de temps pour concevoir ou ne sont pas suffisamment détendus pour trouver le bon moment pour concevoir. Statistiquement, un stress excessif peut modifier les niveaux hormonaux ou même empêcher l’ovulation.

Une chose est sûre : l’infertilité cause des dommages psycho-physiques, augmente les niveaux d’anxiété et de dépression, car les examens et les traitements pour l’infertilité deviennent émotionnellement et économiquement stressants.

Nous avons vu que la possibilité pour un embryon de devenir blastocyste est unique et irremplaçable, et cela ne se produit souvent pas ; c’est pourquoi, si le stress a ou pourrait avoir un impact sur la fertilité, il serait bon de prendre du temps pour le couple afin de restaurer l’énergie psycho-physique et le bien-être émotionnel pour être serein quant à la possibilité ou non de conception.

Cependant, ces suggestions ne sont pas nécessairement objectives et valables pour tout le monde. Il existe également d’autres raisons pour lesquelles la conception peut ne pas se produire ou, si elle se produit, ne pas aboutir. Néanmoins, un mode de vie sain et une attitude positive influencent certainement notre corps : “mens sana in corpore sano” disaient les Latins dans l’Antiquité, et cette expression est vraiment vraie de nos jours.

De nombreux médecins qualifient certains troubles de psychosomatiques, c’est-à-dire des troubles provoqués et somatisés par notre psyché, qui absorbe tout le stress du monde extérieur. C’est pourquoi il est important de prendre soin de soi, de son corps, et surtout de son esprit, et de s’efforcer, si l’on envisage d’avoir un enfant, d’apporter un bien-être psycho-émotionnel à son partenaire.

Le mot-clé est : prendre des moments en couple de manière insouciante et libre sans en attendre trop et sans trop exiger de son partenaire, et peut-être que ce sera justement le bon moment, unique et irremplaçable, pour concevoir.

Il est essentiel de rester confiant quoi qu’il arrive, d’être positif et optimiste, car cela a des bienfaits pour tout l’organisme et peut augmenter les niveaux de sérotonine, qui apporte de nombreux bienfaits à notre corps. Pas besoin de stratagèmes particuliers pour augmenter cette hormone, il suffit de se chouchouter, de se promener avec son partenaire ou de faire toute activité qui nous rend heureux, et peut-être que ce moment fabuleux et unique, comme la conception, pourrait arriver juste quand on ne s’y attend pas.

 

 

Pourquoi une blastocyste ne s’implante-t-elle pas?

D’un point de vue technique et scientifique, lorsqu’un embryon devient une blastocyste, on peut dire qu’un processus biologique fondamental a commencé, mais il nécessite encore plusieurs étapes pour aboutir à une grossesse.

Il arrive souvent que les blastocystes ne s’implantent pas, et les raisons peuvent être nombreuses, telles que des troubles métaboliques (diabète, hypertension, dysfonctionnements thyroïdiens), des altérations chromosomiques, des anomalies anatomiques de l’utérus ou des trompes, des facteurs génétiques ou auto-immuns.

L’implantation de l’embryon n’est pas un événement simple : elle dure de quatre à cinq jours, du moment où la blastocyste éclot jusqu’à ce que l’embryon adhère complètement à l’endomètre. Ce processus très délicat dépend de nombreux facteurs, tels que la qualité de l’embryon, la réceptivité de l’utérus et la synchronisation des deux.

Le début de la grossesse est donc un événement vraiment complexe. Des examens préliminaires peuvent mettre en évidence l’un de ces facteurs et éviter des fausses couches répétées. L’échec de l’implantation conduit justement à cette expérience très douloureuse et triste pour le couple qui vit un véritable traumatisme face à l’échec de la gestation.

Grâce aux avancées de la recherche scientifique, des traitements sont disponibles pour réduire les échecs d’implantation, tels que la biopsie embryonnaire, l’éclosion assistée, le transfert différé ou le traitement des pathologies affectant l’échec de l’implantation.

Effectuer des examens est très important : cela permet notamment d’éviter des fausses couches répétées, qui rendent souvent la femme vulnérable d’un point de vue psycho-émotionnel. Chez certaines femmes, des sentiments de culpabilité ou des sensations d’insuffisance totalement infondées peuvent s’installer, laissant place à la frustration.

Là encore, être optimiste peut faciliter la récupération physique et permettre à notre corps de suivre son propre chemin sans le contraindre par notre rationalité obstinée. Pour éviter les traumatismes, il suffit de mieux se connaître et d’aider l’esprit et le corps à affronter les éventuels traitements préventifs en prévision de la future grossesse.

L’espoir pour les femmes qui désirent une grossesse est qu’avec les examens appropriés et les traitements préventifs, elles puissent permettre à l’embryon, qui devient une blastocyste, de s’implanter dans l’utérus et de donner naissance à une nouvelle vie. Les progrès de la recherche clinique nous donnent bon espoir que de nombreux cas pourront être résolus et que de nombreux couples pourront enfin réaliser leur rêve de devenir parents.

Recent Posts