Fécondation Assistée

Le processus d’insémination artificielle

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L’infertilité est traitée par la technologie de la reproduction assistée. Elle englobe les thérapies reproductives qui concernent à la fois les ovules et les spermatozoïdes. Dans la première phase, les ovules sont extraits des ovaires. Les ovules sont ensuite combinés aux spermatozoïdes dans un environnement optimisé pour former un embryon. L’embryon est alors prêt à être réimplanté dans l’utérus sous surveillance. Il existe quatre types de techniques de procréation assistée (Barton et al, 1945).

  • La fécondation in vitro (FIV)
  • Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) ou insémination artificielle
  • Transfert intrafallopien de gamètes (GIFT)
  • Transfert intrafallopien de zygotes (ZIFT)

 

Insémination artificielle

Dans l’insémination artificielle, un échantillon de sperme qui a déjà été fabriqué en laboratoire est introduit dans l’utérus d’une femme. Cette action a lieu pendant l’ovulation, soit après que l’ovulation se soit produite d’elle-même, soit après qu’un traitement de stimulation ovarienne ait provoqué l’ovulation (Aitken et al, 1987). Le spermatozoïde et l’ovocyte sont aussi proches que possible l’un de l’autre tout en laissant les gamètes mâles et femelles vivre dans leur environnement naturel.

 

Types d’insémination artificielle

Il existe plusieurs formes d’insémination artificielle :

  • Insémination intra-utérine : introduction de spermatozoïdes dans la cavité utérine ;
  • Insémination intra-cervicale : Elle implique l’introduction de spermatozoïdes dans le col de l’utérus.

L’insémination artificielle peut être réalisée à l’aide du sperme frais ou cryopréservé du conjoint ou du sperme d’un donneur (Belonoschkin et al, 2009).

Indication des différentes méthodes d’insémination artificielle

L’insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC) est indiquée dans les circonstances suivantes: un spermogramme révèle que l’homme présente des troubles de l’éjaculation ou des anomalies modérées du sperme ; la femme présente des troubles de l’ovulation, des modifications du col de l’utérus ou une glaire cervicale anormale.

 

L’insémination artificielle avec donneur ou est indiquée dans les situations suivantes: l’homme est atteint d’une maladie génétique héréditaire, ou son spermogramme montre une azoospermie (absence de spermatozoïdes) ; Les femmes sans partenaire masculin et les patients homosexuels en couple ou célibataires disposant d’un nombre suffisant d’ovocytes de qualité.

 

Types d’infertilité traités par insémination artificielle ?

Ce traitement peut être utilisé pour traiter un large éventail de problèmes de reproduction. Il est souvent utilisé dans les cas d’infertilité masculine, lorsque le nombre de spermatozoïdes est extrêmement faible ou que les spermatozoïdes ne sont pas assez puissants pour passer le col de l’utérus et atteindre les trompes de Fallope.

En ce qui concerne l’infertilité féminine, elle est parfois pratiquée si vous souffrez d’endométriose ou de tout autre problème au niveau de vos organes reproducteurs.

Cette méthode peut également être appropriée si vous avez une “glaire cervicale non réceptive”. Cela signifie que la glaire qui entoure le col de l’utérus empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans votre utérus et vos trompes de Fallope. L’insémination artificielle permet aux spermatozoïdes de contourner complètement le mucus cervical (Bensdrop et al, 2007). Lorsque les médecins ne parviennent pas à trouver la raison de l’infertilité d’un couple, ils recommandent souvent l’insémination artificielle.

 

Comment se déroule l’insémination artificielle

Ce traitement peut être utilisé pour traiter un large éventail de problèmes de reproduction. Il est souvent utilisé dans les cas d’infertilité masculine, lorsque le nombre de spermatozoïdes est extrêmement faible ou que les spermatozoïdes ne sont pas assez puissants pour passer le col de l’utérus et atteindre les trompes de Fallope. Pour commencer l’insémination artificielle, les étapes suivantes sont réalisées.

 

Évaluation de la fertilité

Lors de la première visite, le médecin analyse les antécédents médicaux du patient et note tout traitement antérieur ou en cours. Qu’il s’agisse d’un couple hétérosexuel ou d’une femme sans compagnon masculin, une séquence d’examens complémentaires est généralement prescrite.

Les tests suivants sont effectués avant l’insémination artificielle :

  • Une évaluation hormonale des valeurs de FSH, LH, estradiol et AMH détermine la réserve ovarienne.
  • Une échographie du bassin.
  • Une hystérosonographie avec contraste pour examiner l’utérus et déterminer la perméabilité des trompes.
  • Un test de transfert (hystérométrie) détermine la profondeur de la cavité utérine et la perméabilité de l’ouverture interne du col de l’utérus.
  • Un spermogramme utilisé pour évaluer la qualité et la quantité des gamètes mâles.

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Stimulation ovarienne

L’insémination artificielle est souvent réalisée 10 à 12 jours après la stimulation ovarienne. L’objectif de cette stimulation est de créer un ou deux follicules.

Le gynécologue habituel de la patiente assure le suivi de la stimulation (échographies et analyses sanguines). L’ovulation est déclenchée par l’injection de l’hormone hCG dès que les follicules atteignent la quantité et la taille adéquates (Cholen et al, 2004). Trente-six heures plus tard, l’insémination artificielle est organisée.

 

Préparation du sperme

L’insémination artificielle est précédée le jour J par une préparation des spermatozoïdes au laboratoire d’andrologie. A cette étape, la préparation des spermatozoïdes permet de sélectionner les spermatozoïdes présentant la meilleure mobilité et morphologie et d’éliminer les spermatozoïdes morts, immobiles ou paresseux.

 

Insémination du sperme

L’insémination artificielle ne nécessite pas d’anesthésie car elle est indolore et non invasive. Elle se fait en consultation. La patiente est placée en position de lithotomie. Après l’insertion du spéculum, le sperme préparé est transféré dans la cavité utérine par les canaux naturels via une canule. Après l’insémination, le médicament est délivré comme soutien pendant la phase lutéale, qui consiste en des injections de progestérone par le vagin (ESHRE, 2009).

 

Après l’insémination

Après l’intervention, la patiente peut rentrer chez elle et poursuivre sa routine quotidienne. Son gynécologue habituel organise le suivi. Dans son pays, un test de grossesse est effectué 14 à 15 jours après l’insémination. Une échographie sera réalisée pour confirmer la grossesse si les résultats du test sont positifs.

 

Taux de réussite

  • 41,53% avec le sperme du partenaire.
  • 57,67% avec la banque de sperme.

 

References

  • Barton, M., Walker, K., & Wiesner, B. P. (1945). Artificial Insemination. British medical journal, 1(4384), 40–43.
  • Aitken RJ, Clarkson JS. Cellular basis of defective sperm function and its association with the genesis of reactive oxygen species by human spermatozoa. J Reprod Fert. 1987;81:459–469.
  • Belonoschkin B. The science of reproduction and its traditions. Int J Fertil. 2009;1:215–224.
  • Bensdorp AJ, Cohlen BJ, Heineman MJ, Vandekerckhove P. Intra-uterine insemination for male subfertility. Cochrane Database Syst Rev. 2007;4(CD000360)
  • Cohlen BJ. Should we continue performing intrauterine inseminations in the year 2004? Gynecol Obstet Invest. 2005;59:3–13.
  • Cohlen B, Ombelet W. Intra-Uterine Insemination: Evidence-Based Guidelines for Daily Practice. Boca Raton, US: CRC Press, Taylor & Francis Group; 2014.
  • ESHRE Capri Workshop Group. Intrauterine insemination. Hum Reprod Update. 2009;15:265–277.
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