Fertilité

Que faire en cas de ménopause précoce?

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Chaque femme, dès qu’elle commence à avoir ses premières menstruations, sait qu’il viendra un moment dans sa vie où les menstruations n’existeront plus et elle entrera en ménopause.

 

 

Une période physiologique caractérisée précisément par l’absence de cycles menstruels. C’est un événement qui se produit généralement et que l’on s’attend à voir autour de l’âge de 50 ans ou un peu plus. Cependant, environ 6 femmes sur cent (donc 6%) vivent ce que l’on appelle la ménopause précoce.

Dans ces cas, en effet, la ménopause arrive beaucoup plus tôt : avant quarante ans. Ceci peut être dû à diverses maladies (telles que l’insuffisance ovarienne, le diabète ou les maladies auto-immunes), à des causes génétiques (cela s’est également produit chez d’autres femmes de la famille) ou la ménopause peut être induite chirurgicalement (peut-être à la suite d’un cancer et des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie), ou encore, il y a des cas où la cause est inconnue.

La ménopause entraîne également des changements significatifs dans l’état de santé de la femme. En raison de l’altération hormonale, les ovaires cessent de produire des ovocytes, ce qui entraîne la disparition des menstruations et, par conséquent, interrompt la capacité du corps à concevoir par des relations sexuelles. Par conséquent, puisqu’il s’agit de femmes jeunes, ce moment peut être vécu avec une grande angoisse et des craintes, car on craint de ne plus être capable d’avoir des enfants et de réaliser son désir de maternité.

En réalité, grâce aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA), la grossesse est toujours absolument possible. Dans les cas où la ménopause est due à l’ablation des ovaires pour une tumeur ou si une réduction importante de la fertilité est redoutée en raison de la chimiothérapie ou de la radiothérapie, la fertilité peut être préservée en procédant à la vitrification des ovocytes avant le traitement. De cette façon, après la fin des traitements, il sera possible d’avoir une grossesse en utilisant ses propres ovocytes.

 

 

Les symptômes de la ménopause précoce : comment surmonter l’impact émotionnel

Comme pour tout événement physiologique, chaque personne réagit différemment et donc chaque femme est différente des autres dans l’expérience des divers symptômes liés à l’apparition de la ménopause. En raison de l’altération hormonale, les symptômes les plus courants sont les bouffées de chaleur et la transpiration nocturne.

D’autres symptômes peuvent concerner les organes génitaux, avec une perte d’élasticité et une sécheresse vaginale, et une diminution du désir sexuel. Cependant, tous ces symptômes peuvent ne pas se manifester en même temps ou peuvent se présenter avec une intensité variable. Si ces symptômes ne disparaissent pas complètement avec le temps ou s’ils rendent les activités quotidiennes difficiles, il est important de consulter son médecin pour commencer un traitement adapté à son cas.

Comme on s’attend généralement à la ménopause autour de la cinquantaine, la vivre avec dix ans ou plus d’avance pour de nombreuses femmes est un véritable choc psychologique. Cela peut réduire considérablement l’estime de soi d’une femme et la faire se sentir “vieille” ou peu désirable et désirée aux yeux de son partenaire.

Chaque femme associe la fertilité à la jeunesse. Pour résoudre la situation et atténuer les symptômes, il faut suivre le traitement le plus approprié et consulter également un spécialiste pour le soutien psychologique. Beaucoup de femmes sont affectées par cette situation car elles savent qu’elles ne peuvent plus avoir d’enfants avec leurs propres ovocytes.

Cependant, cette situation peut être facilement résolue en recourant à la fécondation in vitro par don d’ovocytes (don d’ovocytes par une autre femme) et cette perspective est largement acceptée par la plupart des femmes en ménopause précoce avec un fort désir de maternité.

 

 

Don d’ovocytes et ménopause précoce : qu’est-ce que c’est, comment ça marche

Lorsqu’un couple a des difficultés à concevoir, pour obtenir une grossesse, il peut consulter un médecin pour la procréation médicalement assistée (ou PMA). Cet ensemble de procédures médicales permet de concevoir même en cas de problèmes de fertilité chez la femme ou l’homme. Dans le cas d’une femme en ménopause précoce qui décide de devenir mère, elle peut avoir recours au don d’ovocytes, qui est le terme générique utilisé pour se référer, de manière plus technique et précise, à la “fécondation in vitro hétérologue avec des ovocytes de donneuse.
Dans la fécondation in vitro, la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde se fait en laboratoire sur une plaque de culture (donc à l’extérieur du corps de la femme, d’où le terme “in vitro”). L’embryon (ou les embryons) est ensuite implanté dans l’utérus de la femme et après environ 15 jours, on vérifie, par un test de grossesse, si la patiente est enceinte ou non. On parle alors de “fécondation hétérologue” parce que l’un des deux gamètes est externe au couple.

Dans ce cas, ce sont les ovules, car on utilise des ovocytes de donneuse, c’est-à-dire donnés par une autre femme. La procédure est presque la même que la fécondation homologue avec ses propres ovocytes, sauf que la patiente n’est pas soumise à une stimulation hormonale pour la maturation des ovocytes, mais seulement à une procédure médicale et pharmacologique pour préparer l’endomètre à recevoir l’embryon.

Pour assurer le succès de la procédure, la donneuse est choisie avec beaucoup de soin et d’attention. Elle doit être une femme âgée de 20 à 35 ans (au sommet de sa fertilité) et en parfait état de santé physique et mentale.

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